Opter pour le commerce responsable, c'est possible

Le commerce éthique

Les grandes marques et les distributeurs souhaitent, à travers cette notion de commerce éthique, imposer le respect des normes en matière de droit du travail, de santé et de sécurité. Le commerce éthique interdit notamment l’emploi d’enfants ou de main-d’œuvre forcée. Il est également question de respecter et d'observer les règles et règlements du marché pour prévenir certains risques tel que l'inflation, la déflation, le monopole, etc. L'écart entre les pauvres et les riches ne cesse de se creuser et le monde s’expose à des troubles sociaux qui peuvent parfois déboucher sur des soulèvements populaires et des conflits armés, comme c’est le cas actuellement en Syrie ou en Libye. La qualité est l’élément principal qui doit décider du sort d'une entreprise.

Pour renforcer son avantage concurrentiel et pérenniser son activité, celle-ci n’a qu’une seule option, miser sur la qualité. Cependant, certaines entreprises, notamment dans les pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Bangladesh n’hésitent pas à s’adonner à la contrefaçon et à employer des enfants. Or, même si ces pratiques permettent de réduire le coût de production, ils peuvent, sur le long terme, nuire à la réputation de l’entreprise et asséner un sérieux coup à la confiance des clients.

Cela peut même conduire l’entreprise à mettre la clé sous la porte, s’il s’avère que ses produits nuisent à la santé des consommateurs. Au lieu d’emprunter des voies frauduleuses et hasardeuses, les entreprises ont tout intérêt à investir dans la recherche, développement et innovation (RDI) pour réduire leurs coûts de production sans toucher à la qualité ni aux droits des travailleurs !

Si le rapport qualité/prix est déterminant pour la réussite d’une entreprise, la qualité du service doit également faire partie intégrante de sa stratégie de gestion. Lorsqu’il est maîtrisé, le service peut contribuer à l’image de marque de l’entreprise et être une source insoupçonnée de croissance. Ignoré, il peut entraîner la faillite ! La qualité du service repose sur les aspects suivants : la rapidité de livraison, le professionnalisme et la courtoisie des commerciaux, l’efficacité du manuel d'utilisation ou d'entretien et un accès facile au SAV. Dans un contexte de mondialisation où les fonctions commerciales et marketing voient leur rôle se transformer, l’EPF École d’ingénieur-e-s et l’ICD International Business School proposent un nouveau Bachelor Business Innovators, en 3 ans.

Le commerce équitable

Comme son nom l’indique, le commerce équitable se base sur une stratégie gagnant-gagnant censée permettre aux toutes les parties de tirer leur épingle du jeu. Une entreprise convaincue par cette approche ne pense pas qu’à ses intérêts, mais tient également compte de l'intérêt de ses partenaires, notamment les petits agriculteurs et producteurs situés dans les pays pauvres et émergents.

Les produits phares concernés par le commerce équitable sont le café, le cacao, les bananes, le thé, le sucre, les vêtements, etc. Pour bénéficier du label commerce équitable, ces denrées doivent être cultivées dans le respect de la nature. En vendant leurs produits à des prix justes, les agriculteurs/producteurs parviennent ainsi à améliorer leurs conditions de vie, envoyer leurs enfants à l’école et participer ainsi au développement de leur pays.

Le commerce équitable tire sa force des valeurs de transparence, de respect de la planète et des travailleurs, etc.

Le commerce vert

Les procédés de fabrication des produits issus de cette « sous-catégorie » du commerce responsable  obéissent à des règles et des normes strictes. Leur empreinte écologique est surveillée tout au long de la chaîne de production, voire au-delà. De nombreux labels sont associés au commerce vert. Citons par exemple l’Éco-label de l’Union européenne, les normes l’EMAS, ISO 14001, etc.

Dans un contexte où la détérioration des écosystèmes environnementaux est devenue un problème planétaire, les entreprises sont appelées à adhérer aux principes du commerce vert en modifiant leurs méthodes de productions, de manière à réduire au maximum leur impact écologique. Elles doivent également adopter des éco-gestes pour réduire leur consommation d’énergie. Il faut savoir que 4% des écrans et 15% des unités centrales d’ordinateur ne sont jamais éteints, même le week-end !

Les activités de bureaux sont de grandes génératrices de déchets, avec pas moins de 2,4 millions de tonnes générées en moyenne par an ! Les trajets domicile-travail sont, aussi, une source importante de pollution. Dans une approche de commerce responsable, les entreprises doivent aider leurs salariés à adopter des gestes, certes simples, mais essentiels.

A titre d’exemple, pour réduire l’utilisation du papier, il suffit d’utiliser les différents outils électroniques. Il ne faut pas hésiter également à trier les déchets pour booster le recyclage, etc. Dans les régions qui reçoivent un ensoleillement suffisant, les entreprises doivent installer des panneaux photovoltaïques. Bref, les idées ne manquent pas. Au final, l’entreprise réalisera des économies tout en participant aux efforts de protection de notre environnement. Pour atteindre ses objectifs, les employeurs sont en quête des managers dotés d’une expertise relative aux problématiques globales de l’entreprise.

Les options de 5e année de l’ICD, plus particulièrement l’option « Achats, Supply-chain et Développement durable » et « Marketing de l’innovation », ont été conçues justement pour répondre aux besoins des entreprises en matière de commerce responsable, entre autres défis.