L'économie française confirme son statut de bon élève en Europe

« La France, moteur de la croissance européenne », c’est l’heureux constat de cette année 2019. La croissance en France a atteint les 1,3% en 2019, soit un peu plus que le niveau enregistré dans la zone euro (1,2%). On doit cette croissance à un gain de pouvoir d’achat, le plus élevé depuis 2007, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

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Croissance, pouvoir d’achat, création d’emploi : la météo économique pour 2019 en France

La croissance de l’économie française à la mi-année (+ 0,3 %) fait écho compte tenu de la situation de ses principaux voisins européens. Sur la même période, le PIB a baissé au Royaume-Uni de - 0,2 %, en Italie de - 0,1 % et en Allemagne de - 0,1 %. 

Plusieurs facteurs expliquent la recrudescence de la croissance économique en France. D’abord, le dynamisme du marché de l’emploi et les mesures de relance de l’économie française continuent d’alimenter le pouvoir d’achat des ménages. La relance est également due au dernier plan de relance engagé par le gouvernement après le mouvement des « gilets jaunes », estimé à 12 milliards d’euros. 

Toutes ces mesures ont contribué à l’augmentation du pouvoir d’achat de 1,6 % en 2019, qui est le pourcentage le plus élevé depuis 2007, souligne Julien Pouget, le chef de la conjoncture à l’Insee. 

Par ailleurs, l’Insee souligne une nette hausse des revenus des ménages en 2019 grâce au dynamisme des salaires, à la baisse des prélèvements fiscaux et à la bonne tenue des prestations sociales. La création d’emploi est un autre ressort de la croissance du pays : l’économie française aura créé 263 000 emplois cette année selon la même source, soit un peu plus qu’en 2018 (230 000). 

Les performances de l’économie française et les prévisions pour 2020 

Dans l’industrie française, la production regagne du terrain grâce au dynamisme des équipements électriques et des produits pharmaceutiques. L’activité économique progresse également dans les services et dans le bâtiment, à la fois dans le gros et le second œuvre, selon l’enquête de l’Insee. Paradoxalement, la faiblesse des exportations de l’hexagone joue en sa faveur : la France est moins dépendante aux achats de l’étranger et donc « moins sensible au ralentissement que connaît le commerce mondial », explique le journaliste Jean-Paul Chapel.

Pour 2020, l’Insee anticipe un léger tassement du rythme de la croissance et table sur des hausses de PIB de 0,2 % au premier trimestre et de 0,3 % au deuxième. La France gardera ainsi son rythme d’activité et conservera une certaine résistance face aux incertitudes internationales, selon le chef de la conjoncture à l’Insee.

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