Projet 53 : quand St Exupéry inspire un projet pédagogique engagé à l’ICD

Alors qu’on proposait au Petit Prince des pilules apaisant la soif pour gagner du temps, il répondit « si j’avais 53 minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers la fontaine ». Prendre le temps de créer des projets vraiment utiles, responsables, engagés, voici l’ambition pédagogique du projet 53 de l’ICD école de commerce

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Innover utilement

Le postulat de l’ICD est simple : le commerce et le marketing doivent se réinventer à mesure que les paradigmes changent. Responsabilité sociale et écologique sont des thématiques au cœur des débats et des priorités des jeunes générations, de nombreux gouvernements et des citoyens du monde. Le projet 53 a été imaginé par les équipes de l’ICD pour concrétiser leur vision de l’innovation responsable, viable et utile. « L’innovation pour l’innovation n’a pas de sens. Un bon projet doit pouvoir s’analyser à travers 3 dimensions fondamentales : socialement juste, écoresponsable et économiquement viable » explique Boris Maynadier, enseignant-chercheur à l’ICD et à l’initiative du projet 53.

 

Un projet pédagogique transversal

Le projet 53 s’intègre à 3 des modules de cours des étudiants en première année de Master de l’ICD : design, business plan et marketing. Ce projet transversal leur permet de s’investir dans un projet d’un an au cours duquel ils doivent faire preuve d’ambition et de créativité pour trouver un usage innovant à un matériau novateur. De la découverte du matériau à la création d’une image de marque pour leur produit en passant par la réalisation du business plan : les étudiants mettent en pratique leurs savoirs dans un projet concret et évalué de la même manière et sur les mêmes critères qu’il pourrait l’être en entreprise.

En 2019, ils ont travaillé sur le papier de pierre. Un matériau ingénieux réalisé à partir des poussières de pierres de carrières et qui étaient jusqu’à présent perdues, sans usage. En 2020, c’est autour du bois transparent et hyper résistant que les étudiants ont planché. De l’idéation à la réalisation de leur projet, ils sont accompagnés par les professeurs et ont la chance de pouvoir profiter du FabLab articlect partenaire du Groupe IGS, un laboratoire de fabrication notamment doté d’imprimantes 3D afin de donner forme à leurs idées.

 

Des projets qui ont du sens pour enseignants et étudiants

« Ces projets sont très appréciés des étudiants, ils se rendent compte qu’on peut innover, trouver de nouveaux usages aux matériaux. D’ailleurs, leurs travaux, à l’occasion du projet 53 sont parfois source d’aventure entrepreneuriale pour certains d’entre eux. La soutenance finale, présentée à des professionnels de divers corps d’activité, leur permet également de porter un regard extérieur et objectif sur leur projet. » commente Boris Maynadier.

De plus, cette année le jury est composé d’entrepreneurs venus de l’association French Tech Toulouse. Les membres du jury pourront donc apporter leur regards d’experts en terme d’innovation lors des soutenances de fin de projet.

« C’est satisfaisant pour un enseignant de voir évoluer les points de vue de ses élèves, de leur apporter de nouvelles perspectives sur le monde et l’innovation, de les encourager à se dépasser et de donner du sens à notre démarche. » conclut-il.

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