Devenir bénévole pendant ses études : modus operandi

Voici comment devenir bénévole pendant vos études !

Devenir-benevole

En France, un étudiant sur trois s’engage dans des activités sociales et humanitaires parallèles, porté par l’envie de se rendre utile à la communauté, mais aussi par l’ambition de gagner en « épaisseur » et d’étoffer son CV.

Heureux comme un étudiant bénévole !

Le sentiment d’être utile, de vivre un quotidien qui fait sens, de joindre l’utile à l’agréable… l’engagement social pendant son parcours dans le supérieur est un véritable catalyseur d’épanouissement, à la fois sur le plan personnel et professionnel. Les missions de bénévolat et de volontariat pendant les études sont des occasions de se confronter aux réalités socio-économiques de son environnement (ou à l’international), de découvrir le fonctionnement d’une association et de participer à ses activités dans un esprit de solidarité, en équipe. C’est aussi l’opportunité de gagner en expérience et en compétences techniques et comportementales. En somme, l’engagement social reste le meilleur moyen de doper ses soft skills dans un contexte où la compétence technique ne fait plus, à elle seule, le professionnel. Quelles que soient vos motivations, les initiatives pour rejoindre le monde de l’action humanitaire et sociales ne manquent pas… encore faut-il trouver la formule qui vous convient !

#1 Rejoindre une association

À chaque cause ses associations ! Généralement, à la rentrée, des événements de rencontre sont organisées sur les campus entre les étudiants et les associations souhaitant recruter de nouveaux membres actifs et motivés. Si vous n’êtes pas séduit par la formule, vous pouvez vous diriger vers ces associations innovantes qui proposent un engagement ponctuel dans votre domaine de spécialisation. Les marketers peuvent accompagner les associations dans la communication autour des opérations caritatives, les financiers peuvent élaborer des business plan, etc. Cet engagement dit « pro bono » a le mérite de se plier à vos contraintes de vie tout en vous permettant d’exercer vos talents sur le terrain.

#2 Créer son association et rejoindre un incubateur

Rien ne vous inspire dans l’offre associative existante ? Et si vous voliez de vos ailes pour défendre la cause qui vous tient à cœur ? Vous pouvez même bénéficier de l’aide de structures dédiées directement sur le campus. C’est le cas notamment du réseau Animafac, regroupant près de 4 000 associations en France et qui a lancé un incubateur baptisé « l’Arsenal ». Cette structure propose un accompagnement technique et stratégique (gestion RH, administrative et financière, gouvernance, modèle économique, partenariat…) grâce à son centre de ressources gratuit ouvert aux porteurs de projets associatifs innovants. Et les avantages de l’Arsenal ne s’arrêtent pas là. Pour Cyrille Tassart, en charge de l’association InFocus, accueillie depuis un an à l’Arsenal, « cette forme d’engagement permet de monter un projet sans aucune pression, d’être très autonome tout en bénéficiant d’un vrai accompagnement. La courbe d’apprentissage est énorme ! »

#3 Pourquoi pas une coopérative ?

Les valeurs d’entraide, de partage, de collectif et de solidarité résonnent en vous ? L’association « Solidarité Étudiante » développe les « coop » pour les étudiants désireux de gérer des lieux de vie alternatifs basés sur la création de liens entre étudiants, à travers des projets et événements divers. Sébastien Chaillou, président de Solidarité Étudiante, explique : « Les projets doivent être pérennes et autonomes financièrement et n’appartiennent pas aux étudiants, car d’autres jeunes viennent prendre le relais après un départ ». L’idée ici est de proposer un « engagement capté via une coopérative d’intérêt collectif ».

L’ICD encourage l’engagement social de ses étudiants en intégrant pleinement le travail des associations aux différents cursus proposés. À vous de jouer !

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