Les bassins parisien et toulousain, au cœur de l’économie française

Si l’économie française a connu de nombreux bouleversements majeurs, elle tient désormais la 7e place de l’économie mondiale. Après une désindustrialisation et une chute de l’activité agricole, on a assisté à l’essor du numérique et à l’avènement du tertiaire. Paris et Toulouse représentent deux bassins prolifiques en matière de dynamisme économique et sont également porteurs d’emplois. L’ICD vous propose de les découvrir en détail.

Bassin-parisien

Le bassin parisien

La région parisienne s’impose dans le paysage économique français, mais aussi à l’international. On y retrouve de grands groupes ainsi que les sièges sociaux d’entreprises séduites par les infrastructures présentes et la situation géographique stratégique, parfaitement desservie. L’Île-de-France est ainsi la région la plus riche de l’Hexagone, avec un PIB record. Elle est d’ailleurs la première région d’Europe et la cinquième mégapole mondiale par son PIB. Voici quelques chiffres afin d’illustrer ce dynamisme :

  • 6,2 millions d’emplois, dont près de 88% dans le tertiaire ;
  • 112 500 chercheurs ;
  • 1 054 800 entreprises, dont plus de 7 000 dans Paris ;
  • 660 milliards d’euros de PIB.

Si le tourisme tient une place prépondérante dans l’économie francilienne (Paris, avec ses 42 millions de touristes par an, est la ville la plus visitée au monde), le commerce représente quant à lui un secteur des plus attractifs. Mais la région se caractérise par sa grande diversité, et d’autres secteurs sont porteurs, à commencer par le tertiaire. Le phénomène s’explique entre autres par la présence de très nombreuses entreprises, avec notamment des banques mondiales. Le service aux entreprises compte ainsi 500 000 emplois. Les services collectifs, dans l’éducation, l’administration ou encore la santé, ne sont pas en reste, et concernent 1,5 millions de personnes.

Au niveau du secteur secondaire, il faut noter un certain déclin de l’industrie (avec tout de même 460 000 salariés), tandis que l’énergie a le vent en poupe. En effet, on retrouve en Île-de-France de grands groupes comme Total, Areva, Engie et EDF, qui possèdent leurs sièges sociaux dans cette région. Et les grands noms ne s’arrêtent pas là, puisque, dans le domaine automobile, PSA et Renault ont des usines de production en région parisienne, et dans le domaine aéronautique-défense-espace, Thales, Airbus Group ou encore Arianespace sont présents.

Enfin, le secteur primaire, c’est-à-dire la production de matière première, s’il ne représente que 0,2% des emplois en Ile-de-France, reste tout de même actif, puisque la production agricole couvre environ 20% des besoins de la région.

En matière d’emploi, la région parisienne compte aujourd’hui 25 bassins d’emploi, avec notamment :

  • Paris : commerce, tourisme, finance, conseil, audit ;
  • Paris Saclay : intelligence artificielle, deep tech, énergie, sécurité, défense, tourisme, optique ;
  • Paris Biotech Vallée : santé, industrie ;
  • Paris Orly : aéroport, logistique, santé ;
  • Paris La Défense : finance, audit, activités informatiques ;
  • Evry Sénart Melun Villaroche : logistique, industrie, aéronautique ;
  • Marne-la-Vallée : tourisme ;
  • Grand Roissy Le Bourget : aéronautique, logistique, commerce, tourisme ;
  • Cergy confluences : sécurité, cosmétique ;
  • Vallée de la Seine : industrie, aéronautique, automobile, tourisme, logistique.

 

À noter que les métiers plus caractéristiques de l'Île-de-France sont les métiers qualifiés des domaines de la communication, des arts, de l'informatique, de la recherche, du tourisme, de la comptabilité, de la finance, des transports, du commerce et du marketing.

Le bassin toulousain

Selon Great Place To Work, qui évalue les conditions de travail en entreprise, Toulouse est la seconde ville de France où il fait bon travailler. Le dynamisme de la Ville Rose séduit, son expansion et son rayonnement ne faiblissent pas. Une stratégie de développement économique est d’ailleurs en cours, notamment avec le quartier d’affaires Matabiau, en passe de devenir le cœur de l’économie tertiaire, ou encore avec le nouveau Parc des Expositions à Aussonne, prometteur en matière d’hôtellerie, restauration et commerce.

bassin-toulousain

Quelques chiffres concernant ce dynamisme :

  • 80 044 entreprises ;
  • une croissance économique, devant celle de Paris, avec un PIB par habitant en hausse de 22,40 % en 10 ans (2005-2014) ;
  • Toulouse/Haute-Garonne leader selon l’Insee pour son taux de croissance de l’emploi par an (entre 2003 et 2013) ;
  • 1re place en matière de création d’emplois selon Trendeo (4 944 créations annoncées pour 2017).

Si les industries de l’aéronautique et high-tech s’imposent dans l’économie toulousaine, on peut également noter le rôle actif de la chimie (lourde, pharmaceutique et fine), de l’informatique, des télécommunications mais aussi du tourisme d’affaires.

La CCI Toulouse Haute-Garonne a publié son baromètre des entreprises, pour dresser le bilan du 3e trimestre 2018. Les services sont en croissance, qu’il s’agisse de services aux entreprises ou aux particuliers, de conseil et assistance (informatique, ingénierie), de transport… Ils représentent 47 % des établissements et comportent 50 % des effectifs salariés du département. Le commerce est lui aussi bel et bien inscrit dans l’économie, avec pour sa part un ratio de 26 % des établissements, soit 18 % des effectifs salariés du département. Enfin, l’industrie, avec 9 % des établissements et 21 % des effectifs salariés du département, enregistre une forte reprise, notamment grâce à la construction aéronautique et spatiale, aux industries de biens de consommation, de biens intermédiaires, d’équipements mécaniques et d’équipements électriques et électroniques.

En ce qui concerne l’emploi à proprement parler, une étude sur le marché du travail des territoires a été publiée par Pôle Emploi. Les domaines qui affichent le plus grand nombre d’offres d’emploi sont ainsi :

  • les services à la personne et à la collectivité (20 %) ;
  • la fonction support à l’entreprise (13 %) ;
  • le commerce, la vente et la grande distribution (13 %) ;
  • la construction, le bâtiment et les travaux publics (12 %) ;
  • le transport et la logistique (10 %) ;
  • l’hôtellerie, la restauration, le tourisme, loisirs et animation (10 %) ;
  • l’industrie (9 %).

 

Face à de tels chiffres, on comprend vite quels avantages il y a à étudier dans ces villes. Leur dynamisme facilite la recherche de stage, d’alternance ou même d’un emploi ! Si vous êtes intéressé, l’ICD vous propose de suivre des formations sur le campus de son école de commerce à Paris ou à Toulouse.

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