Interview Club Reporter : Maïssa BELATTEK

Retrouvez le portrait de Maïssa BELATTEK dans cette interview écrite.

Photo Maïssa Belattek
  • Bonjour, pour commencer, pourrais-tu te présenter, nous parler un peu de ton parcours ?

Bonjour, je m’appelle Maïssa, j’ai 20 ans. A l’âge de 16 ans je suis partie un an aux USA dans une famille d’accueil, c’est là-bas que j’ai découvert ce sport qui a changé ma vie, le cheerleading. J’ai rencontré des personnes incroyables, déterminées et pleines de joie de vivre. Je me suis renseignée pour savoir si ce sport existait en France, pour pouvoir continuer de développer de nouveaux skills. Une fois revenue en France j’ai intégré Cheer Excess qui est un club formidable à Paris, j’y suis restée deux ans et j’ai même intégré l’équipe élite, qui m’a permis de participer au championnat du monde à Orlando en 2019. Après une année de pause, j’ai décidé de reprendre ce sport mais dans un nouveau club: Paris Cheer, qui a su m’acceuillir comme il faut. Je suis de nouveau dans une équipe élite et nous avons pour projet de participer aux championnats du monde de 2021, si la situation sanitaire nous le permet.

  • Peux-tu nous en dire plus sur votre routine ? 

Une routine dans le milieu du Cheer est une chorégraphie composée de plusieurs éléments tels que, les stunts (portés, pyramides, etc…), du tumbling (éléments de gym, salto, vrille, etc…), des sauts et de la danse. Étant donné que ce sport vient des USA, tout le vocabulaire utilisé est en anglais, ainsi que les comptes. Nous avons la chance d’accueillir des coachs connus à l’international pour nous entrainer, j’ai même rencontré Kenny, un coach qui apparait notamment dans la série Cheer Squad sur Netflix. Elle doit durer 2min30 et est très intense. Quand la saison des compétitions arrive (de mars à juin), nous faisons des “full out”, cela signifie qu’il faut entièrement enchainer la routine avec tous les éléments, et il se peut qu’on enchaine 3, 4 full out d’un coup. C’est très cardio, ça nous entraîne pour le jour de la compétition, ainsi on gère mieux le stress et la fatigue, et les muscles connaissent les mouvements à effectuer.

  • Es tu seule dans ce projet ?

Non, je ne suis pas seule, c’est un sport d’équipe très fédérateur, dans mon ancien club, ce n’était pas seulement des coéquipiers mais une petite famille, j’ai traversé tellement de situation avec eux, et surtout des émotions. Chaque entrainement est different, on pleure, on rit, on s’enerve mais c’est ça qui nous rapproche. Il est possible qu’il y est plusieurs coachs pour une seule équipe.  ​​​​​​​

  • Comment sont réparties les missions entre les différents membres de la routine ?

L’équipe est composée de flyers, bases et backs (noms anglais des postes), ainsi les coachs doivent penser à plusieurs facteurs dans la création de l’équipe. Les flyers sont ceux qu’on va envoyer dans les airs pendant les portés, leurs caractéristiques sont leur souplesse, leur “petite” taille ; les bases sont les deux personnes portant la fly et le back est la personne à l’arrière qui aide aussi à porter, sa caractéristique est sa “grande” taille.

  •  Comment arrives-tu à articuler ton projet associatif et tes études ?

Cela est parfois compliqué car j’ai beaucoup de travail avec l’école et aussi beaucoup d’heures d’entrainement mais le mieux est d’être organisée et rigoureuse. Je note quand est-ce que je fais mes devoirs et ainsi je vais à l’entrainement plus sereinement.​​​​​​​

  • Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Le plus dur actuellement est la situation sanitaire qui ne s’améliore pas. Je n’ai pas eu d’entrainement depuis octobre et ça commence vraiment à devenir pesant car ce sport m’aide beaucoup au quotidien.

  • Quels conseils donnerais-tu à d’autres étudiants qui souhaitent monter leur projet ?

Lancez-vous ! C’est le moment il ne faut pas perdre de temps, en ce moment beaucoup de choses sont compromises mais plus tard nous ne pourrons pas rattraper le temps perdu. Il ne faut pas trop se poser de questions et ne pas avoir peur du regard des autres. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais, qui à le temps de se soucier de ce que les gens pensent ? Faites le pour vous, pas pour eux.

  • Quel serait votre plus grand rêve pour votre projet ?​​​​​​​

Qu’on puisse participer à toutes les compétitions qu’on a prévu de faire et de les remporter.

 

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